Lorsqu’il s’agit de matériels informatiques, des pannes peuvent survenir sans crier gare. La plupart des gens ne sont pas pour autant aptes à les réparer eux-mêmes. Tels sont le cas des ordinateurs de bureau communément appelés PC qui au bout de quelques années finissent par présenter des défaillances au niveau de leur alimentation. Il faut cependant comprendre qu’à chaque modèle correspond un bloc d’alimentation précis. Ne serait-ce que du point de vue des connectiques et de la puissance fournie, les caractéristiques diffèrent selon les appareils. De ce fait, voici quelques astuces afin de ne pas se tromper sur son choix.

La puissance, le premier critère à prendre en compte

Le premier point à ne pas minimiser est la puissance que peut délivrer l’alimentation d’un PC. Sa compatibilité avec la carte mère est primordiale afin que cette dernière ne soit abîmée, voire détruite entièrement. La tension délivrée par les fournisseurs d’énergie est généralement de l’ordre de 220 volts en courant alternatif. Cependant, ce qu’il faut à tout prix comprendre c’est que la majorité des matériels électroniques fonctionnent sous 12 volts en courant continue. Actuellement,  les blocs d’alimentation doivent avoir un PFC (Power Factor Correction) selon la loi imposée par l’union européenne. Cette spécification permet de réduire les pollutions électriques dégagées par les modèles plus anciens. De ce fait, le rendement est plus optimisé et plus rentable en matière de consommation d’énergie.

Afin de ne pas se tromper dans le choix de la puissance de l’alimentation, ces deux composants sont les premiers concernés : la carte graphique et le processeur. Lorsque ce dernier est utilisé au maximum pour ce qu’il peut fournir, une puissance minimum de 140 watts lui est nécessaire. La carte graphique, quant à elle, peut consommer jusqu’à 225 watts selon le modèle. Des informations détaillées sont disponibles sur guide alimentation pc gamer.

Les types de connecteurs usuels

Les connecteurs des PC varient constamment selon les modèles et les marques. Il faut cependant noter que toutes les alimentations actuelles sont dotées de connecteurs ATX principal comportant  généralement 24 broches. Ces dernières étant divisées en deux parties (20 + 4 boches détachables), s’adaptent facilement sur les modèles de cartes mères plus anciennes. Les prises de type « molex » sont nécessaire pour une alimentation gaming afin d’alimenter les disques durs et différents accessoires.

Outre cela, des modèles plus récents requièrent des connecteurs SATA pour fonctionner ? Pour ne pas tomber sur une mauvaise surprise, il donc préférable d’opter pour une alimentation modulaire.

La nuisance sonore, désagréable à l’audition

La plupart du temps, les blocs d’alimentations surpuissants émettent des bruits qui à la longue peuvent être gênants. Cela est dû généralement au ventilateur servant à refroidir le matériel. De ce fait, la nuisance sonore dépend entière de sa taille et de sa qualité. Un guide alimentation pc gamer peut être disponible sur internet afin de bien faire son choix. Quitte à acheter une nouvelle alimentation pour son PC, la meilleure manière de procéder est de se renseigner au préalable auprès du fournisseur sur le modèle adéquat pour le matériel dans son ensemble.

À part cela, il existe des blocs d’alimentations dits passifs qui ne comportent pas de ventilateurs donc moins bruyants. Cependant, si l’unité centrale n’est pas bien ventilée, ce type d’alimentation peut surchauffer et par conséquent s’user en un rien de temps. Enfin, les blocs d’alimentation semi-passifs sont aussi assez intéressants car leur ventilateur ne se déclenche qu’à un certain seuil de température. Ainsi, il ne fait aucun bruit lorsqu’il ne tourne pas. Mais il faut tout de même noter que son démarrage est assez énervant pour l’ouï et peut donner des migraines à l’utilisateur.